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Accueil >> xnews >> Le pâtre - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Le pâtre
Publié par mafalda le 22-05-2015 12:54:48 ( 1101 lectures ) Articles du même auteur



Il grimpe en ses montagnes, belles
Toutes comme celles qu' il soulève
Et il passe devant le cloître
N' en a plus que faire des prières
Marche à petits pas
Joue de la houlette, du bout de ses doigts
Et continue grimpette
Au chant de l' aigrette
En creux de montagnes.

L' homme, rides au visage: profondes
Ne s' arrête pour se morfondre
Mais dessous sa pèlerine usée
Il trime le berger
Et, effondrè, le soir quand il s' endort
Ne conte pas dictons
Non, il compte ses moutons.
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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 23-05-2015 10:27  Mis à jour: 23-05-2015 10:27
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Le pâtre
Bonjour Mafalda,

Et sans faire beaucoup de façons,
il profite de la nature à foison,
et s'éloignant de la raison,
son bonheur est à l'unisson.

Merci pour ce poème champêtre et très frais.
Il fait du bien.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques
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Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Le pâtre mafalda 23-05-2015 11:56
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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