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Poèmes confirmés : Sur le bord de la Seine
Publié par EXEM le 01-06-2015 01:06:55 ( 923 lectures ) Articles du même auteur



Sur le bord de la Seine, un homme est endormi.
Près de l'eau, mollement, allongé sur la dure,
Il endure le temps, sans même une chaussure,
Pour mettre au moins un pied, de la bise, à l’abri.

Son sommeil est si près de son dernier sommeil,
Qu'il ne craint pas que vienne au matin, le réveil.
Et s'il sourit encore en tremblant sur la grève,
C'est qu'il rêve déjà que durera son rêve.

Mais voici le matin, dans le ciel égrisé,
Qui s'avise en riant, qu'il faut le dégriser.
Et les mouettes folles en tendant la tête,

Au dessus de son corps, viennent lui faire fête.
L'homme s'éveille alors, sous la chaude clameur,
Et se lève en geignant, et saignant de malheur.

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Auteur Commentaire en débat
mafalda
Posté le: 01-06-2015 08:17  Mis à jour: 01-06-2015 08:17
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Sur le bord de la Seine
Bonjour,
Un texte qui transpire la réalité.
Ton personnage " saignant de malheur ", tu le décris si bien que l' on vit son histoire.
Merci, bien à toi,
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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