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Accueil >> xnews >> A jamais infinis... - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : A jamais infinis...
Publié par Ermite le 07-06-2015 10:38:55 ( 908 lectures ) Articles du même auteur



On croit en avoir fini
Que de sa vie, tout est dit,
On croit faire le tour de sa vie
Et dans ses détours, on finit.

D'un portrait, dans son infini,
Mis en lumière, il s'éclaircit,
Quand dans une ombre, il s'obscurcit
Et dans ses détours, jamais n'en finit...

A l'orée des rêves d'une vie,
Une porte que l'on franchit
Et de l'inconnu qui surgit
Et dans ses détours, on finit.

De dérobades en lâchetés
Ce que l'on croyait beau, s'enlaidit
Mais la vie, dans l'ombre, s'éclaircit
Et dans ses détours, à jamais infinis...


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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
mafalda
Posté le: 07-06-2015 11:14  Mis à jour: 07-06-2015 11:14
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: A jamais infinis...
Infiniment joli. Tout simplement.
Merci,
Bien à toi,
Istenozot
Posté le: 07-06-2015 11:25  Mis à jour: 07-06-2015 11:25
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: A jamais infinis...
Très cher frère,

Dieu qu'en ces termes là ces choses sont bien dites.
Un poème tout simplement magnifique!

Bon dimanche à toi et à tous les tiens.

Très fraternellement.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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