Sur le plages européennes Une marée humaine, en vagues incertaines Brisées sur des digues hautaines Verse ses flots de misère sur nos cités Pavoisées d'opulences obscènes Fondrières.
Passée la vague, une première pierre Un premier mur, la porte se ferme L'air se renferme, étouffe la colère Et sur les plages, ne reste que du sable Et les rêves déchirés des déshérités Frontières.
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