Sur le propos
Citation :
Ne comprendront jamais le bonheur qu’il y a à accepter sa tristesse
Et pourquoi ne pas comprendre le bonheur qu'il y a à accepter les réjouissances populaires et donc communautaires ? populaire n'est pas synonyme de vulgaire ou méprisable.
Je crois qu'il y a aussi beaucoup de vanité à vouloir se démarquer des fêtes communes, de se distinguer par le rejet.
Si je pense qu'il faut apprendre à s'ennuyer, à rester seul à seul avec soi, qu'il faut accepter l'inconfort et les sales instants, qu'il est permis de se faire ses propres réjouissances selon les dates des évènements de sa vie, je pense aussi que l'on peut apprécier ces fêtes traditionnelles qui prennent leurs racines dans un passé ancien, qui sont des repères du temps, d'une culture, qui sont des marqueurs et rythment la vie sociale, et forment les coutumes d'une société, cette vie commune a aussi sa noblesse.
L'ambiance de Noël, son décorum, son origine, les rêves qu'ils inspirent, ce sentiment de vie commune ne peuvent être mis sur le même plan que les coutumes échangismes, qui sont une recherche de jouissance perso et immédiate... les anniversaires, les préparatifs, la recherche du cadeau, la st Valentin ... tous sont des propositions de bonheur qu'il faut savoir s'approprier, personnaliser, réinventer. Encore faut-il comprendre que le bonheur, la joie ne peuvent être une exigence, ne sont jamais un dû pour soi-même mais un moment de partage.
Et puis cette " violence " des réjouissances n'est pas des plus difficiles à supporter et ne revêt pas un caractère de contrainte, bien sûr être heureux n'est pas obligatoire.
Exemple j'attends avec impatience le tour de France pour voir la " réjouissance populaire ", ce n'est pas pour moi un "gros mot", je vais regarder tous ces gens qui courent sur les bords de routes et sont juste " heureux " simplement contents d'être là , tous ensemble sur le plus beau stade du monde : "les routes de France";
Sans aucun dédain, sans aucun mépris, leur plaisir simple suffit au mien.
Merci