| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Elle disait - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Elle disait
Publié par mafalda le 25-06-2015 10:31:34 ( 902 lectures ) Articles du même auteur



Qu' elle regrettait les champs de maïs
Les battons de réglisses
Le givre sur les fenêtres glacées
Le vent dans les chênes alourdis
La neige en automne sur les pavés vieillis
Les repas arrosés avec ses amis
L' éclat des flammes dans la cheminée
Et les lutins qu' elle croyait exister.

Elle disait toujours: vivement aujourd' hui
Et maintenant elle me dit: vivement hier...
N' en a plus que faire d' être dessus la terre
Et au diable tous les enfers.

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Boris
Posté le: 29-06-2015 04:34  Mis à jour: 29-06-2015 04:34
Accro
Inscrit le: 27-01-2015
De:
Contributions: 190
 Re: Elle disait
Mafalda,

Elle semble avoir perdu le moral, elfectivement ...

Offre lui des bâtons de réglisses, la couleur de son choix, elle semble désabusé par l'inexistence de lutins ... note qu'il m'arrive de dire des absurdités ...
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
103 Personne(s) en ligne (21 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 103

Plus ...