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Accueil >> xnews >> L'académiquement admirable - Poèmes - Textes
Poèmes : L'académiquement admirable
Publié par AhmedAmila le 22-07-2015 05:00:00 ( 1038 lectures ) Articles du même auteur



Ce n’est pas en démontrant et en affirmant
Avec la science que l’amour ne vient pas
Du cœur mais du cerveau qu’au cœur ce pincement
Qui en la voyant vous ressentez s’effacera

Alors comme ça l’amour ne serait pas un sentiment
Mais une réaction cérébrale logique et calculable ?
Et que des électroencéphalogrammes utilisant
De percer le mystère de l’amour vous devenez capables ?

Et c’est parce que sur un écran des points lumineux
Clignotent, s’allument et gigotent que mon cœur
Ne serait qu’un organe qui pompe le sang ? Non messieurs !
Mon cœur brûle, explose, se brise, sourit et pleure !

Si cela est vrai et que je ne suis qu’un stupide romantique
Je me permettrai donc de vous poser une question
Répondez moi si vous le pouvez amis scientifiques
Car jamais je n’ai su répondre à mes interrogations

Oui si vous avez une réponse offrez la moi je vous prie
Cela me changerez énormément d’avoir à mes charades
Une véritable solution, et donc cher auguste ami
Répondez moi et pas comme vous le faites dans vos arlequinades

Pourquoi quand j’écris je sens mon cœur me dicter
Chaque mot, chaque phrase, chaque histoire
Pourquoi je le sens dans leurs écrits me raconter
Ses aventures, ses tumultes, ses amours, ses victoires

Le cœur serait-il intelligent, vivant et pensant ?
Aurait-il ses faiblesses, ses qualités, ses peurs ?
Pourquoi est-il alors dans mes amours si imprudent ?
Diantre ! Lequel alors ? Mon cerveau ou mon cœur ?

Et si c’était mon cerveau qui aime et chéri
Si c’était la logique qui l’amour régissait
Si c’était non mon cœur mais mon cerveau qui écrit
Ne serait-ce pas science et non pas amour appelé ?

Mais qu’est-ce alors ? Si ce n’est pas mon cerveau
Si ce n’est pas non plus mon cœur, qu’est-ce alors ?
Bon Dieu ! Je sais ! Vite, avant que j’oublie. Un stylo !
Parler d’aimer sans penser, c’est parler d’âme sans corps !

J’y vois enfin clair, pourquoi exclure l’un de l’autre ?
Ah l’homme, en toute choses il choisit et différencie
En réalité la poésie est de la science le faucre
Et vice versa, car les deux peuvent être ou la lance ou l’appuie

Aux scientifiques et à leur bonne vieille logique
Aux poètes et à leurs doutes, questions et peur
Je vous présente l’admirable et l’académique
Le cœur de mon cerveau et le cerveau de mon cœur.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 22-07-2015 14:31  Mis à jour: 22-07-2015 14:31
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: L'académiquement admirable
Monsieur Amila vous êtes trop romantique. Dans ce poème admirable de par ses qualités littéraires, il y a de beaux rêves et de belle intentions amoureuses. Pourtant, la vérité, vous l'avez, vous-même laissée glisser, sans vous en rendre peut-être compte. L'amour du poète, c'est le Stylo qui le fait! Je le répète : vous l'avez dit, et je cite :

"Bon Dieu ! Je sais ! Vite, avant que j’oublie. Un stylo ! "

Bravo.
emma
Posté le: 23-07-2015 20:33  Mis à jour: 23-07-2015 20:33
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: L'académiquement admirable
j'ai vu il y a peu un reportage médical oû on apprenait qu'il y a plus de nerones dans le système digestif qu'ailleurs dans le corps... Qui sait donc si l'amour ne nait pas dans le ventre...

Merci pour ce beau poème oû l'on sent une belle énergie, une pointe d'humour et une grande modernité. Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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