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Accueil >> xnews >> La mort de Mumtaz Mahal - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : La mort de Mumtaz Mahal
Publié par emma le 28-07-2015 19:20:00 ( 1394 lectures ) Articles du même auteur



(j’ai tenté un conditionnel passé vers la fin du texte, mais je crois que je m’ai planté dans ma conjugaison !!!!)





La mort de Mumtaz Mahal


La Bégum des Bégums, belle au parfum d’agrume
Avait un temps de vie, ravi l’ardeur d’un Khan
Qui du trône du Paon savait les pires arcanes
Mais des secrets du cœur, ne voyait que l’écume

La Râni des Rânis, avait un temps de vie
Illuminé de joie les lumières du palais
Et pour l’humble coolie et pour l’humble valet
Elle était la clarté du grand Dipavali

Mais voilà que soudain la clarté s’est éteinte
Que se sont refermées les fleurs de nénuphar
L’agrobate s’est tu au sein du shalimar
La princesse trépasse alors qu’elle est enceinte !

Le grand roi des Mogols, des Perses, des Indous
Fait venir de toutes parts les meilleurs médecins
Maitres d’Ayurveda et des savoirs anciens
Sachant lire le sanscrit, le tamoul et l’ourdou

Mais rien n’y fait elle part et sa belle âme expire !
Lui le Khan des Khans, maitre de l’univers
Lui le plus grand des rois! Il ne peut rien y faire !
A quoi bon les mines d’or, les tissus du Cachemire ?

Sur la terre des rois, au cœur du Rajasthan
Le grand khan fit bâtir le plus grand mausolée
Que ne vaudra jamais ce bas monde désolé :
Un palais de mille pierres et de pur marbre blanc

« Vois donc, mon Amour, Bégum des Bégums
Comme l’onde chatoie ton ultime demeure
Un tel prodige est vain ! J’eusse aimé que tu ne meures ! »
Hurla le roi meurtri en un cri d’amertume

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 28-07-2015 21:34  Mis à jour: 29-07-2015 07:51
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: La mort de Mumtaz Mahal
Un très beau voyage dans le temps et l'espace. As-tu visité le Taj Mahal ?

Sais-tu que je m'appelle Mme Khan ? Mais je ne crois pas que mon mari fera construire un tel édifice à ma mort... ;)

Merci

Auteur Commentaire en débat
emma
Posté le: 29-07-2015 10:03  Mis à jour: 29-07-2015 10:03
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: La mort de Mumtaz Mahal
Chère Couscous,

Ah ! comme j'aimerai visiter le Taj Mahal ! cela fait partie de mes projets.
Pour l'heure, je me contente d'une vision imaginaire qui n'a certainement rien à voir avec la réalité.

Madame Khan ? Non, je n'ignorais. Pour moi, ce patronyme me fait inévitablement penser au magnifique poème de Coleridge : "Kubla Khan" (l'un des poèmes qui me fit aimer la poésie).

À Xanadu, lui Kubla Khan
Fit construire son fastueux palais
Où s'engouffraient les flots sacrés d'Alphée
Par des grottes à l'homme démesurées
Jusqu'aux abîmes sombres d'un océan sans soleil

(...)

Maaaagnifique poème, n'est ce pas ?????

Amitié,

Auteur Commentaire en débat
dumont011
Posté le: 29-07-2015 12:45  Mis à jour: 29-07-2015 12:45
Plume d'Or
Inscrit le: 10-02-2012
De: tunisie
Contributions: 308
 Re: La mort de Mumtaz Mahal
salut emma
superbe poème au parfums exquis d'orient; même si pour en comprendre certains passages j'ai dû consulter un dico.
n.b : l'emploi du subjonctif j'eusse aimé n'exprime pas l'idée d'un irréel du passé, je pense qu'il faudrait employer soit un passé antérieur j'eus aimé, soit le conditionnel passé j'aurais aimé; enfin je crois
amitiés

Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 29-07-2015 16:41  Mis à jour: 29-07-2015 16:41
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: La mort de Mumtaz Mahal
Chère Emma,
au sujet de ta conjugaison, je dis cela.
Grammaticalement paralnt le vers devrait être :
" J'eusse aimé que tu ne mourusses"
Néanmoins, comme la rime du vers precedent est : "demeure", la licence poétique s'applique, et personne ne pourra te reprocher d'avoir écrit "
J’eusse aimé que tu ne meures ! »

Donc, pas de problème. Bravo !

Auteur Commentaire en débat
dumont011
Posté le: 29-07-2015 17:40  Mis à jour: 29-07-2015 17:40
Plume d'Or
Inscrit le: 10-02-2012
De: tunisie
Contributions: 308
 Re: La mort de Mumtaz Mahal
chère emma, cher Exem
recherche et mise au point faites, vous avez entièrement raison
j'eusse aimé remplace parfaitement j'aurais aimé
je ne retire de mon commentaire précédent que cette remarque concernant la langue

Auteur Commentaire en débat
emma
Posté le: 29-07-2015 18:37  Mis à jour: 29-07-2015 18:37
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: La mort de Mumtaz Mahal
Merci les z-amis ! vous êtes chouettes de vous y mettre à plusieurs pour sauver ma conjugaison quelque peu boiteuse !!!

Promis, je vais mettre à profit ces quelques jours de vacances pour me remettre à quelques exercices salutaires !

exem : non, vraiment non, je ne trouves rien qui rime en "usse" dans le contexte. Je joues la carte de la licence poétique !

dumont : ben... il faut bien quelques mots tout droit sortis du dictionnaire pour renforcer le côté exotique de la chose ! merci de t'être accroché !

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: La mort de Mumtaz Mahal Loriane 29-07-2015 19:02
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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