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Poèmes confirmés : Irène, la sirène
Publié par mafalda le 14-08-2015 12:24:40 ( 1344 lectures ) Articles du même auteur



Il est une sirène, Irène, une vrai crème,
Il est Eugène, qui cherche sa reine.
Ce jour, il désire plus que tout Irène, et cherche à lui faire toucher terre.
Celle-ci ,attirée par l' être convoité, s' exécute et ses écailles d' argents se transforment en jupe.

Eugène, coquin, dit:

" Monte donc jusqu' au ciel par ces rochers magiques, il y a tant d' or et de trésors à découvrir..."

La sirène escalade, mais, sous sa jupe rien elle ne porte...

Eblouit par monts et merveilles, Eugène en perd la vue et son fiel.

- Il ne faut point inciter sirène à monter jusqu' au ciel. Ceci est incongru, et Eugène risque d' en perdre la vue.-

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Auteur Commentaire en débat
emma
Posté le: 15-08-2015 17:02  Mis à jour: 15-08-2015 17:02
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Irène, la sirène
à défaut de monts sous-marins, Eugène le sans gêne a découvert les monts sous la jupe (autrement appelés monts de vénus)!!!

on dirait un mélange entre l'histoire du haricot magique et de la petite sirène. C'est délicieusement incongru, le mot est bien trouvé!
mafalda
Posté le: 16-08-2015 02:27  Mis à jour: 16-08-2015 02:27
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Irène, la sirène
Grand sourire emma, vraiment un grand merci pour ton passage.
Bien à toi,
Istenozot
Posté le: 21-08-2015 23:10  Mis à jour: 21-08-2015 23:10
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Irène, la sirène
Chère Mafalda,

Cette fable m'avait échappé!

Comme j'ai ri. Et le petit côté coquin de cette fable lui donne une touche très humaine.
Et les souvenirs défilent!

Une fable merveilleuse avant d'aller se coucher!

Merci. Quel bonheur de lire tes friandises poétiques.

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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