Quand Dieu qui appréhende l’homme Comme un suppôt de Lucifer Vit qu’il jouait les astronomes Et qu’il sentait roussi l’enfer…
De son compas télescopique Dans le ciel il délimita En cercles rouges concentriques Où l’homme irait ou n’irait pas
Ce fut d’abord l’astre solaire Autour duquel Vénus put voir Un rond, puis les étoiles claires, Les galaxies et les trous noirs…
Ne lui accordant que la Lune Pour y promener ses sabots Et les planètes quelques unes Pour y poser « seuls » des robots
Puis se ravisant, le cœur tendre Il mit le rouge en pointillés Pensant, s’il ne peut pas s’y rendre Qu’il puisse quand même en rêver…
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