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Accueil >> xnews >> Gare Saint Lazare - Poèmes - Textes
Poèmes : Gare Saint Lazare
Publié par icare le 05-09-2015 00:30:00 ( 2005 lectures ) Articles du même auteur



J'ai vu ton visage,
J'ai cru au mirage,
J'ai vu tes cheveux,
Ils cachaient tes yeux.

J'ai vu ton sourire,
Et c'était le pire,
Je suis amoureux,
Pas de tes cheveux.

De ta chevelure,
Non plus ça c'est sur,
De toi peut être,
Et de tout mon être.

C'était un hasard,
Si gare Saint Lazare,
Nous nous sommes croisés,
Ce 14 Juillet,

Un feu d'artifice,
Entre nos quatre cuisses,
Ce fut bref et court,
Je t'aime mon amour.


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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 05-09-2015 10:17  Mis à jour: 05-09-2015 10:17
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Gare Saint Lazare
Icare,

Tu me réconcilies avec la gare Saint Lazare.
Je n'y ai que des mauvais souvenirs : des grèves subites, des trains qui ne partent pas et des voitures qui n'existent pas alors que l'on a une réservation.
Tu lui offres un bouquet de vers frais, rythmé et érotique même dont elle a bien besoin.

Je partage avec amitié les mots de Marco.
Ton poème porte et on aime le relire avec plaisir.

Bravo.
Au plaisir de te relire.

Je te souhaite un bon week end.
Bien à toi.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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