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Accueil >> xnews >> Je crois entendre, - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Je crois entendre,
Publié par Ermite le 17-10-2015 11:26:47 ( 802 lectures ) Articles du même auteur







( A Jacques et au silence. )




Je crois entendre,
Ce silence mordant,
Mâchoires ouvertes,
Les mots, brisant,
Ces voix dans la tombe,
Enterrées pour renaître
Et demander qu'on se terre.

Je crois entendre,
Une voix dans les airs,
Une voix sûre et solidaire,
Appeler tout mon être,
Cette voix du poète,
Celle d'un fils devenu père.

Je crois entendre,
Un autre moi-même,
A nos aïeux en terre,
Clamer son verbe être
Et dans la douleur du naître,
De la poésie apparaître,
Celle de la ie, celle d'un frère.


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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 17-10-2015 12:33  Mis à jour: 17-10-2015 13:26
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Je crois entendre,
Mon très cher frère,

Ces quelques mots qui sont un peu silence, le silence d'une émotion vive à la lecture de ton poème.
Il est beau, il est lumineux, il est sincère. Il est une suite, il est une réponse magnifique à ce que j'aurais aimé dire au delà des mots que j'ai écrits.
Vois-tu, j'étais parti pour écrire un poème beaucoup plus long et je n'ai pas pu. J'ai calé devant nos aïeux dont beaucoup ont été trahis dans ce qu'ils étaient réellement.

Je te souhaite un magnifique week end.

Bises.
Très fraternellement.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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