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Accueil >> xnews >> Je briserai, alors, ma plume…………. - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Je briserai, alors, ma plume………….
Publié par Titi le 09-11-2015 05:23:13 ( 975 lectures ) Articles du même auteur



Je briserai, alors, ma plume………….

Je vis mes plaies en solitaire,
Nul besoin d’alerter le monde ;
Les sentiments doivent se taire,
Puisque seul, le bonheur s’exonde.

Les âmes meurtries indiffèrent,
Elles n’ont pas place en la ronde,
D’une planète ou s’exaspère
La quiétude qui vagabonde.

J’irai demain, en solitaire,
Confier ma peine à l’au-delà,
Mais J’ignorerai Dieu le père
Sourd, quand mon chagrin le héla.

Je briserai, alors, ma plume,
Traductrice de mes pensées ;
N’ayant, mes douleurs pré-posthumes,
Plus la force de dispenser.

SB le 09/11/2015

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 09-11-2015 09:30  Mis à jour: 09-11-2015 09:30
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Je briserai, alors, ma plume………….
Cher Serge,

Quelques mots amicaux pour te dire que je partage ce que tu écris, même si je n'honore pas ce que tu écris.
Ecrire me fait du bien et je ne me fais pas d'illusions. Je l'ai bien compris dans mes souffrances professionnelles dernières. Il faut montrer que tout va bien même lorsque l'on t'a planté un "poignard humain" dans le dos.

Eh Serge, tu briseras ta plume pour mieux écrire. S'il te plait!

Porte toi bien et prend bien soin de toi.

Amitiés de Paris où je me trouve.

Jacques
Titi
Posté le: 09-11-2015 11:56  Mis à jour: 09-11-2015 11:56
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Je briserai, alors, ma plume………….
Mon cher Jacques, tout d'abord merci pour ton commentaire.

Je comprends le non partage de cet écrit, mais le doute s'est inscrit chez moi depuis le départ illogique et impardonnable de ma fille.


Désormais le réconfort n'est plus !à, ou je pensais le trouver précédemment......


Je le trouve auprès des miens, dans mes humbles écrits et au travers des échanges, tel celui que tu as la gentillesse et la délicatesse d'avoir avec moi.


Fais attention à toi, et donne le bon, jour aux Parisiens, que j'irai visiter jeudi et vendredi prochain, avec en point d'orgue, le moulin rouge!!!!!!

Pour ce qui concerne les plumes, je pense être servi!!!

Qu'en cette journée ensoleillée, la quiétude t'accompagne.

Amitiés Jacques
Istenozot
Posté le: 10-11-2015 22:28  Mis à jour: 10-11-2015 22:28
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Je briserai, alors, ma plume………….
Cher Serge,

Vois-tu, tout à la fois je partage et je ne partage pas ton écrit. Et pour finir je le partage.

Tu as raison, les moments partagés ici sont un pansement de l'âme. J'y viens avec bonheur passer des moments de liberté et de joie.
Très sincèrement quelques unes et quelques uns d'entre vous m'émeuvent beaucoup.
Comme j'aimerais aussi qu'Exem nous revienne. Je suis un grand sensible. Il me manque. J'ai toujours aimé chacun de ses écrits. Ses sonnets sonnaient!

J'avais senti, j'avais compris la souffrance qui était la tienne, dans la perte de ta fille. Ce manque me renvoyait au manque de ma mère dont je ne suis jamais véritablement remis.

Ah le moulin rouge! Je n'y suis encore jamais allé. J'aimerais bien!
Il faudrait que j'envisage cela avec la dame de mes pensées.

Porte toi bien et profite bien de Paris.

Amitiés Serge, depuis Dijon que j'ai retrouvé pour le 11 novembre.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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