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Accueil >> xnews >> Dies irae - Poèmes - Textes
Poèmes : Dies irae
Publié par Jeff111 le 21-11-2015 23:03:38 ( 820 lectures ) Articles du même auteur



Soleil brûlant pour des âmes mortes,
Lumière mystique du couchant,
Astres fatigués d'une attente inféconde,
Plus qu'un jour,
Plus qu'une heure,
Et le baiser de la mort sur ta peau nacrée.
Des cieux muets aux nuages d'émeraude
Se lèveront demain...
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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 22-11-2015 10:28  Mis à jour: 22-11-2015 10:28
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Dies irae
Cher Jeff,

Que puis-je te répondre d'autres que : "Dies illa"?
Ah, si, je peux te le chanter aussi dans différentes versions :
la version intérieure en grégorien, ou la version théatrale de Verdi, à moins que tu ne préfères celle de Mozart émouvante et réconciliatrice, ou encore celui symphonique de Donizetti. Soyons français, celui d'un français, celui de Fauré ou de Berlioz.

Merci de ta contribution à la sonorité poétique des jours de colère qu'inspire la mort!

Je te souhaite un très bon dimanche : "dies illa".

Amitiés de Dijon.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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