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Poèmes confirmés : Un Noël magique
Publié par Istenozot le 08-12-2015 23:30:00 ( 906 lectures ) Articles du même auteur



Ce poème est ma réponse au défi de la semaine proposé par Athéna :

En cette nuit de Noël, tout était magique,
S’étaient réunies tous les êtres féériques.
Les fées, les lutins, les Elfes formaient la fratrie
Que le Père Noël reçut en sa patrie.
Les étoiles composaient des étoffes de lune
Que tous les humains voulaient cueillir une à une.

Tout laissait penser que la nuit serait sereine
Et que les cadeaux seraient préparés sans peine.
Nenni, car si les astres nageaient dans un ciel pur
Et que la nuit profonde arborait son azur,
D’un lutin se fit entendre la voix sonore :
Père Noël, il est tard et je dois veiller encore,
Car une volonté bien étrange de cadeau
Pèse sur le repos de notre nuit comme un fardeau.

Qui ose ainsi troubler le champ de nos actions
Lui répondit le Père Noël avec raison ?
Le demandeur est, semble-t-il, un bourguignon
Qui veut une machine à remonter le temps.
Mais quel donc ce caprice fou à présent ?
Celui d’un être qui, en digne compagnon,
Voudrait peut être s’assurer de notre existence !
Eh bien, nous allons satisfaire son exigence
Mais d’une manière qui le surprendra vraiment.
A quoi pensez-vous donc Père Noël surement ?

Les astres inondaient de lumière Maison Dieu
Qui était pour nous tous la maison du milieu.
Le Père Noël vint lui-même pour mon plaisir
Combler, par son cadeau, l’objet de tous mes désirs.
Il le déposa en un mouvement rapide
Dans le salon où ne régnait plus aucun vide.
Nous étions tous là ainsi que nos enfants,
Heureux de nous offrir des cadeaux étonnants.
Après une longue attente, sonna minuit
Et la porte du salon s’ouvrit dans la nuit.
Mais qui donc avait pu entrouvrir ce sésame ?
Pressé, je finissais par le trouver bonne âme !
Mais personne n’apparut derrière la porte ;
Mais qui donc pouvait jouer avec moi de la sorte ?
Installes toi devant mon cadeau sans regrets
Me dit le Père Noël et ouvre-le sans tristesse
Et que devant sa magie explose ta liesse !
Une glace ! Mais alors que la joie abonde,
Je vois mes parents revenir dans notre monde.
Le miroir nous ramène une époque féconde
Ouvrant notre temps à des émotions profondes.
Ils sont ici heureux saluant tous nos enfants,
Heureux d’être dans le passé et le présent.
Après quelques heures de bonheur partagé,
Le Père Noël revient vers moi en obligé :
Alors me dit-il que penses-tu de mon cadeau,
Le voyant ainsi, lui apposeras-tu ton sceau ?
Ta machine à remonter le temps est étrange,
Elle fait du passé et du présent un doux mélange !
Certes oui, mais ainsi tu en fais la louange,
Et de l’amour de tes parents tu fais la vendange.
Le père Noël s’envola alors tel un ange.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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