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Poèmes : Tel Solimon
Publié par AhmedAmila le 10-01-2016 02:10:29 ( 1139 lectures ) Articles du même auteur



Roi des rois, féroce combattant
Il désarmait les plus experts
Au fleuret, de la paix garant
Et ayant vaincu tout ses adversaires

Faisant de leurs dépouilles, un trône
Il régnait sur toute la Terre
Même les lions le voyant frissonnent
Il gouvernait d'une main de fer

N'admettant aucun dissident
Il était bon et généreux
Roi des rois, et le commandant
Des plus grandes armées, de tout ceux

Qui se veulent fort et admirable
Ceux qui voulaient avoir du panache
Et devenir de tout capables
De ceux que rien jamais ne fâche

C'est que ce sublime grand roi
N'avait guère d'armée ni de royaume
Ni n'écrivait, monarque, les lois
C'était un homme normal en somme

L'effroyable combattant n'avait point d'épée
Il ne fracassait pas de crânes
Le seul ayant peur de lui était
Qu'il était le triste pauvre âne

Comme Soliman le magnifique
Véritablement, il était
Un seigneur, celui des romantique
Car ayant pris sa plume pour épée

Dès lors tout les tristes du monde
Prirent son épaule pour pleurer
Et de leurs larmes il fallu qu'il fonde
Les bases de ce bonheur fantasmé

Celui qui redonna le sourire
Aux êtres les plus moroses
Et aux plus grands réalistes fit dire
"Quand on aime, la vie est en rose"

Ce grand prêtre de l'amour
Cet ami et chevaucheur du vent
Qui à l'Olympe passa un séjour
D'une seconde, une minute, un an

Accompli ces monts et merveilles
En un laps de temps, si court, quand
Vous le devinez, c'était la veille
Ou êtes-vous à la détente lent

Et bien allez-y, devinez, vite !
Oui messieurs vous avez trouvé
Madame, que vous fûtes toute érudite
Il faut pour comprendre vous avoir aimé

Soliman est devenu celui
Qui un jour, vous prit dans ses bras
Qui, durant, sur les toits, tous, crie
C'est elle, elle qui m'embrasse moi !

Et s'embrasant à tue-tête, s'écrit
Myrmidon, Scaramouche, un combat !
A deux contre un, gagne, reste en vie !
Car c'est elle, elle qui m'embrasse moi.

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Auteur Commentaire en débat
AhmedAmila
Posté le: 18-01-2016 23:48  Mis à jour: 18-01-2016 23:48
Régulier
Inscrit le: 04-03-2014
De:
Contributions: 58
 Re: Tel Solimon
Chère Loriane,
Si vous saviez ce que le mot harem fait à mon coeur à moi.. Je pense que je n'ai pas été assez clair et je m'en excuse, la comparaison entre Solimon et mon seigneur romantique ne tient que là au fait qu'il soit tout les deux de grands rois, car ce ne sont en effet pratiquement jamais les bonnes personnes qui commandent mais parfois même les plus viles créatures peuvent laisser du bon.
Et je m'excuse aussi pour ne pas avoir pu vous transmettre le sentiment qui m'inspira ce poème, vos commentaires m'ont toujours aidé et le font encore et je vous en remercie.
Pour ce qui est du dictateur généreux, je pense que l'égoïsme est la mère des générosités, et il n'y a plus égoïste qu'un amoureux.

Merci infiniment pour vos commentaires, et votre lecture, l'orée m'aide à avancer sur cette voie que l'on chérit tous.

Amitiés,
Ahmed.

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Tel Solimon Loriane 19-01-2016 09:56
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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