| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> C'est l'été les vacanciers sont arrivés (vieille rengaine ) - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : C'est l'été les vacanciers sont arrivés (vieille rengaine )
Publié par Bacchus le 07-07-2012 01:00:00 ( 1608 lectures ) Articles du même auteur



Et voilà ! maintenant, c'est une certitude :
Il me faut désormais changer mes habitudes.
La longue caravane, envahissant les routes
Fait, d'une promenade, une longue déroute.
Le temps qu'il me fallait, quelques journées plus tôt,
Se mesure maintenant en nombre de photos.
Des albinos hilares, tout en hochant la tête,
S'arrêtent brusquement, malgrè mes épithètes
Et descendent admirer quelques cochons sauvages
Qu'ils nomment 'sangliers', me prenant en otage.


Ils roulent lentement, sur les étroits chemins,
Agitant aux portières des quantités de mains.
En voyant tous les nezs reniflant la nature,
Je me demande, inquiet, qui conduit la voiture
Il arrive parfois qu'un d'eux vienne me voir
S'exprimant lentement, il s'en fait un devoir,
Tout persuadé qu'il est, visiteur étranger,
Venu dans un pays peuplé par des bergers.
Lui Tarzan, moi Sheeta...Il habite une ville;
Nous, peuple paresseux, nous, retraités tranquilles.
Il paraît évident que nous les attendions
Pour nous remettre à jour, en culture et pognon.

Ce que l'on n'ose plus porter, en vêtements,
Réapparaît alors dans leurs accoutrements :
Les Maures, avec bandeaux, reviennent par centaines,
Croisant des bergers Corses, à l'accent de Lorraine
Tandis que des bougnats affichent sur leur torse
" Liberta ! Liberta ! pour les prisonniers Corses ! "
Parfois, un égaré, vêtu en Tyrolien,
Paraît, les yeux hagards, rechercher l'un des siens,
Et tous semblent surpris de voir que la coutume,
Pour un vrai Ajaccien, est de porter costume.

En troupeaux de moutons, ils viennent voir nos ânes,
Admirer des rochers, en longues caravanes.
On arrête leurs cars où il faut acheter
Alors que, pour moins cher, ils ont tout, à côté.

Je suis souvent ému par cette boulimie
Des quelques jours qu'ils ont pour savourer la vie,
Du peu de temps qu'il reste avant que les bateaux
Les ramènent à terre, et sur terre, aussitôt.
Enfin, je vous l'avoue, moi aussi, je suis triste.
Sans eux, les alentours, sans devenir sinistres,
Sans leur admiration, sans leur enchantement,
Redeviennent montagnes et mer, simplement.

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
cuga
Posté le: 11-07-2012 17:48  Mis à jour: 11-07-2012 17:48
Plume d'Or
Inscrit le: 05-04-2012
De:
Contributions: 78
 Re: C'est l'été les vacanciers sont arrivés ...
J'ai beaucoup apprécié le poème de Bacchus sur
"les vacanciers" ( au pays Basque on dit "les parisiens" )
et je l'ai remercié pour ce petit texte savoureux .....
Loriane ta réponse à Bacchus et ton récit sur le"jogger"
m'a fait beaucoup rire, un vrai sketch à la Murielle Robin ..
Merci pour ce petit moment de détente .....

Cuga

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: C'est l'été les vacanciers sont arrivés ... Loriane 11-07-2012 18:54
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
36 Personne(s) en ligne (13 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 36

Plus ...