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Poèmes confirmés : Sur un corps,
Publié par Ermite le 18-01-2016 20:55:29 ( 752 lectures ) Articles du même auteur



Est-ce le matin ?
Est-ce le soir ?
Le ciel est-il bleu ?
Le ciel est-il noir ?

Sur un lit de draps blancs,
Pourtant là, mais absent,
Les yeux clos sur le présent,
La bouche ouverte, soufflant,

Est-ce le matin ?
Est-ce le soir ?
Le ciel est-il bleu ?
Le ciel est-il noir ?

Entouré de ses enfants,
De caresses et de larmes, mêlant,
Sur un corps inerte et pesant,
Dans ses draps et bientôt gisant,

Est-ce le matin ?
Est-ce le soir ?
Le ciel est-il bleu ?
Le ciel est-il noir ?

Le passé s'accrochant
Et l'enfant remuant,
Par la fenêtre, ouvrant
A l'avenir balbutiant,

Est-ce le matin ?
Le matin est-il bleu ?
...

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Auteur Commentaire en débat
couscous
Posté le: 22-01-2016 06:50  Mis à jour: 22-01-2016 06:50
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Sur un corps,
C'est un tableau que tu nous décris. J'ai vu un patriarche sur son lit de mort entouré de sa famille. Le matin symbolisant la vie qui continue avec les enfants.

Merci Ermite

bises

Couscous
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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