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Accueil >> xnews >> Yemen; Quasi-Haïku - Poèmes - Textes
Poèmes : Yemen; Quasi-Haïku
Publié par Cavalier le 29-01-2016 12:20:00 ( 1091 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes



Du fin fond des âges
Dans les yeux du patriarche
Le sable est passé

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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 29-01-2016 12:42  Mis à jour: 29-01-2016 12:42
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Yemen اليَمَن ; Quasi-Haïku
Cher Cavalier,

Le sale est passé.
Dans quelques millénaires, dans le champ de l'évolution des plaques tectoniques, le continent arabique aura disparu sous le continent africain. Le sable aura disparu, du moins de cette région.

J'aime ces petites textes courts et expressifs. C'est sans doute pour cela que je suis attiré par les haïkus.

Au plaisir de te lire encore et toujours.

Amitiés de DIjon.

Jacques
Cavalier
Posté le: 30-01-2016 13:05  Mis à jour: 30-01-2016 13:05
Accro
Inscrit le: 13-01-2016
De: France
Contributions: 151
 Re: Yemen ; Quasi-Haïku
c'est inéluctable, implacable,
la tectonique...

au plaisir de te lire aussi, Jacques

Bretagne toujours

Cavalier
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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