Toi qui étais si généreux,
Toi qui étais si heureux,
Toi qui pouvais redonner la vie
A des enfants pauvres et mal nourris.

Tu étais l'homme de l'humanité,
Tu ne voulais pas faire de charité,
Tout simplement, tu voulais les aider.
Et puis cet hélicoptère qui s'est écrasé.

Tu ne voulais rien savoir de la politique.
Ta vie se résumait en un mot : musique.
Tu écrivais des chansons magiques
Pour un monde que tu croyais magnifique.

Et puis cet hélicoptère qui s'est écrasé.

Tu représentais la jeunesse,
Tu n'avais aucune faiblesse,
Tes chansons, c'était la tendresse,
La beauté, Le monde nouveau, La détresse.

Tu ne connaîtras pas ton enfant.
Lui, il ne verra que sa maman,
Elle, elle lui apportera ton amour,
Un amour sans détour,
Un amour que tu aurais aimé vivre.
Tu l'as montré en apportant des vivres
Aux enfants des pays africains
Qui, en espérant, ne regretteront rien.

Tu es leur parrain
Grâce à toi, ils verront demain.

La vie étais pour toi une passion,
Parsemée par de merveilleuses ambitions ;
Car sans elles, tu n'aurais pas connu l'aventure

Qui t'as interdit de voir ton futur.