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Poèmes confirmés : Un écrivaillon,
Publié par Ermite le 27-02-2016 20:17:53 ( 979 lectures ) Articles du même auteur



Un écrivaillon,
Peu enclin au sabre
Et pas plus au goupillon,
Fuyant les palabres,
Ainsi que les bruyantes opinions,
De sa mine de crayon noirâtre,
Remplit ses brouillons,
D'idées opiniâtres,
Sur l'état de désunion
De la pensée et du courage,
Pour les libertés d'expressions.
Alors, dans un geste de partage,
Il se verrait bien trublion,
Dans un monde de formatage,
Où la finance est l'horizon.
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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 27-02-2016 20:30  Mis à jour: 28-02-2016 16:39
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Un écrivaillon,
Mon très cher frère,

Tu me pardonneras mon obsession,
Mais pourquoi ne pas boire un Saint Emilion!
Tu en acquerrais une plus grande élocution,
Dans ton désir d'être un digne trublion.
Je vois que les gênes familiaux sont en rébellion.
Que les palabreurs se méfient des coups de goupillon,
De ton esprit seulement sous le sceau de tes belles expressions.

Je voulais rire un peu.
Bises mon très cher frère.

Très fraternellement.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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