Je tins son flot
Nouvelle
Ahmed Khettaoui

Je traquais le galet restant d’une nuit tiède, telle une fissure abdominale ou tel un crématoire ethnique ou un lit torrent suintant un cours d’eau à partir d’un chanel houleux !!
Je ne savais même pas où étais –je ?
Je sertis son regard ensommeillé telle une perle égarée, Elle était vêtue d’un vif noir, miroitant, mais rude, débridé, en dandinant à bord de sa symphonie lyrique
Seul le bourdonnement de quelques moustiques, aberrantes sifflaient tel un arbitre tricheur aux berges de mes oreilles !
Je tâtonnais : vertigineux, pour s’approcher d’un pan de son tissu doré, tissé dans mon imaginaire,
Je tâtonné, à plusieurs reprises,
Je dévidais le fil da ma conscience au long de mes délires,
Je songeais.
, C’était, ma sueur chaude qui patinait pour sillonner son sentier vers un papillon crucifié.
Il Régnait toujours la contrée !!
Je tins son flot alarmant,
J’enterre le mien rescapé !! ,
Il y assistait,
Je succombais aux funérailles, à l’émotion, sous la plaie…. sous la menace des moustiques effrayantes et au sommeil tant souhaité ; Lui aussi …