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Poèmes : De profundis clamavi
Publié par banniange le 24-05-2017 09:29:16 ( 927 lectures ) Articles du même auteur



Un bris de lumière vibre sous tes paupières,
Il scintille comme les beaux feux de Bengale.
Un fragment d’univers loge sous tes cils clairs,
Teint mon grand ciel telle l’aurore boréale.

Il scintille comme les beaux feux de Bengale,
Il enchante mon âme en ces jours si pluvieux,
Teint mon grand ciel telle l’aurore boréale,
Quand le soleil s’éteint dans les flots ombrageux.

Il enchante mon âme en ces jours si pluvieux
Et ces nuits, où je peine à trouver ce trésor,
Quand le soleil s‘éteint dans les flots ombrageux,
Je suis ce vieux vaisseau que gouverne la mort.

Et ces nuits où je peine à trouver ce trésor
Enfoui dans ces souvenirs dès lors sans ardeur,
Je suis ce vieux vaisseau que gouverne la mort,
Qu’une passion funeste a conduit à l’horreur!

Enfoui dans ces souvenirs dès lors sans ardeur,
Je croyais cet amour plus puissant que ma vie
Qu’une passion funeste a conduit à l’horreur!
Je suis cet assassin qu’arma la jalousie.

Je croyais cet amour plus puissant que ma vie,
Misérable pantin guidé par les Furies,
Je suis cet assassin qu’arma la jalousie;
A tout jamais ton dernier râle me poursuit.

Misérable pantin guidé par les Furies,
Je surpris tes soupirs dans la brume du soir;
A tout jamais ton dernier râle me poursuit,
Pendant que je hurlais mon profond désespoir,

Je surpris tes soupirs dans la brume du soir,
Penchée tendrement sur une ombre ravie
Pendant que je hurlais mon profond désespoir,
J'étranglais ta beauté de ces mains si impies.

Penchée tendrement sur une ombre ravie,
Elle n'était que ma forme sculptée, sans vie,
J'étranglais ta beauté de ces mains si impies,
Je n'ai pu distinguer ma modeste effigie.

Elle n'était que ma forme sculptée, sans vie,
Tu l'avais créée pour tromper ton ennui,
Je n'ai pu distinguer ma modeste effigie;
Dans ce sombre cachot, je maudis mon sosie,

Tu l'avais créée pour tromper ton ennui,
A présent sous terre, tu m'attends, impatiente,
Dans ce sombre cachot, je maudis mon sosie
Et bientôt, l'échafaud comblera ton attente.
,
A présent sous terre, tu m'attends, impatiente,
Un fragment d'univers loge sous tes cils clairs
Et bientôt, l'échafaud comblera ton attente.
Un bris de lumière vibre sous tes paupières.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
banniange
Posté le: 02-03-2016 16:23  Mis à jour: 02-03-2016 16:23
Régulier
Inscrit le: 16-01-2016
De: belgique
Contributions: 56
 Re: De profundis clamavi
Je me suis lancé dans ce Pantoum,un peu casse-tête ! J'ai essayé de respecter les normes...

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: De profundis clamavi Cavalier 02-03-2016 18:17

Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 02-03-2016 21:22  Mis à jour: 02-03-2016 21:22
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: De profundis clamavi
Le pantoum comme toutes les formes poétiques est exigeant, mais le résultat est si heureux.
Tu es excellent.et pourtant le sujet est lourd.
Les images sont magnifiques et le rythme imposé par la forme est présent et pourtant léger.
On ne sent pas la contrainte de la métrique.
Je me suis régalée.

Citation :

Elle n'était que ma forme sculptée, sans vie,
Tu l'avais créée pour tromper ton ennui,
Je n'ai pu distinguer ma modeste effigie;
Dans ce sombre cachot, je maudis mon sosie,

Tu l'avais créée pour tromper ton ennui,
A présent sous terre, tu m'attends, impatiente,
Dans ce sombre cachot, je maudis mon sosie
Et bientôt, l'échafaud comblera ton attente.
,

Ce n'est pas réjouissant mais si musical que c'est très réussi

Très belle lecture.
Merci

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: De profundis clamavi banniange 03-03-2016 07:51
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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