Oh mon dieu, non je ne fais pas d'allégories à la religion car elle ne représente rien mais la vie est parfois si injuste alors j'ai besoin de me confier.

Pourquoi je souffre tant à cause de lui ? Cet homme que je n'aime pas, que je n'ai jamais aimé. Comment a-t-il pu me faire tant de mal ?

Je voyais sa vie si belle défiler devant moi, je l'enviais et l'admirais sans savoir qu'il faisait tout au détriment des autres. Pourquoi était-il si égoïste ? Tellement plus âgé que moi et pourtant si immature, il a réussi à profiter de moi, profiter de mon manque d'expérience pour me séduire et me mettre dans la moitié de son lit. Jonglant entre moi et sa copine Alice, il la traitait comme une Reine et il m'a prise comme une pute.

Alice...je la déteste mais c'est plus fort que moi désolée. Elle récoltait tout et moi je n'avait que les restes telle une chienne car c'est comme cela qu'il me traitait.

Mise en bouche, caresses, caresses et encore de la mise en bouche, il me formait à faire que ça.

Il voulait me prêter à ses amis. Je refusais. Il disait n'avoir de cœur que pour sa copine mais il réservait son entrejambe à ma petite bouche.

Il me promettait souvent de me rendre mon du. Mais il repoussait l'échéance servant des prétextes bidons, moi, je me contenais car pour le peu que j'avais eu, je me contentais de choses bien dérisoires. Promettre pour finalement annuler le contrat pour me jeter aux ordures quelques jours plus tard, c'est dégueulasse.

Je me suis alors rendue compte que j'avais été un paillasson durant tout ce temps mais bon sang ne m'en voulez pas, je n'avait que 17 ans !

Il avait gratté l'amitié uniquement pour cela, je me sentais conne de ne pas m'être méfiée, de ne pas avoir écouté mon cœur et m'être éloignée de lui. Je ne me reconnaissais plus, j'étais changée, j'étais vieillie, il m'avait pervertie...je me sentais pourrie de l'intérieur...

Je ne suis pas qu'une gamine vexée mon dieu mais aussi une jeune femme humiliée. Je me sens décliner dans cet univers si vaste ou tout ces hommes ne recherchent que ma chair ou mes services.

Je m'en veux de pleurer en cachette mon humiliation...car je me dis que parfois, je l'ai bien cherché.

Alors tour à tour, je m'enfonce et je me relève, je faiblis et je me bats et enfin je pleure puis je souris :)