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Poèmes confirmés : Un dimanche de rameaux
Publié par Ermite le 19-03-2016 21:42:20 ( 991 lectures ) Articles du même auteur



Avec son bouquet de buis,
Sans savoir trop quoi faire de lui,

Il suit,

Son père, sa mère, ses frères et soeurs
Le prêtre et les enfants de choeur,

Il suit,

Parce qu'il l'a appris, parce que c'est ainsi,
Parce qu'il est gentil, parce qu'il obéit

Et puis,

Avec son bouquet de buis, il suit,
Une fille, à quelques pas de lui

Et puis,

Il laisse son père, sa mère, ses frères et soeurs,
Il laisse le prêtre et les enfants de choeur

Et le buis
Et la suit,

Parce que c'est dimanche,
Parce que l'école est finie.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Athéna
Posté le: 20-03-2016 08:36  Mis à jour: 20-03-2016 08:36
Plume d'Or
Inscrit le: 10-07-2014
De: vignes de la pettie fin
Contributions: 421
 Re: Un dimanche de rameaux
Hello Ermite

Envolée la mollesse dans ce petit bijou d'écriture, oui!!!!!

Très bon dimanche à toi

Mon buis m'attend, un homme aussi...

Belle et lumineuse journée
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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