Mais je n’ai que trop parlé ! Je ne suis jamais né, je suis mort depuis toujours, car ma naissance était une mort ; je suis donc mort pour mourir véritablement aujourd’hui. Ce soir sera la dernière émanation acromégalique de l’absurdité hideuse et algorithmique, programmation allotropique de l’alliance concentrique : mon corps, mon esprit ; cette surdité effarée par mon indicible dessein péremptoire et affreusement beau, terriblement beau, fatalement beau, catégoriquement beau, horriblement beau ! Cette volupté inhalée par l’imbibition fugace de mon être en péril, et par l’ablation catégorique des parties de mon corps destinée à mon mouvement despotique, tristement machinal comme le hurlement d’une femme en éviscération se noyant dans les limbes d’un son de détresse et d’égarement et de mort et d’expiration cadavérique, comme une infirmité chagrine, tout cela fera entre autres parti intégrante de l’émanation imminente de ma mort qui sera plongée dans une longue expiration d’un corps famélique, longue comme le sacrifice constant des horreurs innombrables de mon esprit séquestré ! Déjà assassiné ; je suis la boucle infinie, lourde d’une terreur sans nom, dans l’extermination lente parsemé de plaisir malsain de mon être pourrissant !