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Accueil >> xnews >> Je vous hais - Poèmes - Textes
Poèmes : Je vous hais
Publié par icare le 14-04-2016 23:56:44 ( 1500 lectures ) Articles du même auteur



De ma famille,
Tu fais partie,
Je te hais donc,
Autant que peux,
Et comme la guerre,
Dit tout haut la paix,
Je t'aime tout autant et plus,
La vie est une douloureuse déchirure,
Qui n'a de cesse que de toujours s’accroitre,
Sans arrêt jusqu’à la rupture de ta chair et de tes os,
Les lendemains seront pires qu'aujourd'hui déjà pas triste,
Alors je me dis à quoi bon finir mon dernier tour de piste????

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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 15-04-2016 10:30  Mis à jour: 15-04-2016 10:30
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Je vous hais
Icare,

Je rejoins Mafalda.
Enfin voyons, rien n'est jamais gagné rien n'est jamais perdu!
Même encore dans les dernières minutes supposées de la vie, il y a de belles choses à faire, ne serais-ce que de dire "je t'aime" à un être que l'on aime.
Tiens je vais appeler ma femme à son travail pour le lui dire. Ah, quelle vie!
Et puis comme le disais André Malraux, la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie. Et même si cela n'était rien, alors là je cite Raymond Devos, rien c'est déjà quelque chose. Justement étymologiquement le mot rien vient du mot latin res qui veut dire chose.
Alors, il y a toujours de petites choses à faire, des petits riens, surtout dans la relation entre deux êtres.

Bises.
Au plaisir de vous relire.

Jacques

Répons(s) Auteur Posté le
 Re: Je vous hais icare 16-04-2016 00:19
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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