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Accueil >> xnews >> Timoléon* - Poèmes - Textes
Poèmes : Timoléon*
Publié par icare le 16-04-2016 01:20:43 ( 821 lectures ) Articles du même auteur



Dans la mousse,
Je tombe sans secousses,
Je me liquéfie,
Sans aucune perfidie,
Mes pauvres organes,
Sans artifices fanes,
Je retourne poil et tête,
A la terre à la fête,
Des asticôts grouillants,
Ne restera que mes dents,


* Timoléon dit Léon, boubous, brous-brous, minette, sale bête,
aussi grouss hibouss, vécu 17 ans avant de se liquéfier littéralement
devant nos yeux ébahis et horrifiés car c'est exactement le sort qui nous.
attend. Miaou, paix à toi gentils chat tu ne méritait pas ce que la vie a fait de toi,
Toi même tu n'y croyait pas en vomissant tes entrailles. Nous étions effondrés et tu
es resté digne et raide, puis très raide plus encore que la justice. Alors nous t'avons enterré
dans le jardin près du barbecue toi qui aimait tant les saucisses. Sacré boubous, sacré nous

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
mafalda
Posté le: 16-04-2016 19:10  Mis à jour: 16-04-2016 19:10
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Timoléon*
Oh! enfer, damnation et putréfaction!
Oui, pauvre boubous ( de saucisses) et pauvre de nous....
Beurk, pauvre petite bête.
Avec toutes mes amitiés,

Auteur Commentaire en débat
icare
Posté le: 26-08-2016 00:02  Mis à jour: 26-08-2016 00:02
Semi pro
Inscrit le: 01-09-2015
De: Elysée
Contributions: 129
 Re: Timoléon*
Merci Mafalda
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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