
Ô Matin! matin sage, extirpe moi
De ce vague obscur de la vie
Qui me transporte dans l’étroit
Je me retranche seul dans le ciel
De mes pensées aux nuages gris
Et je défie le monde démentiel
Je crache ludique sur le pouvoir
Et mon rire se dissipe au dégueuloir
Des immondices de leur vouloir, foutoir
Je vole, vole leurs inqualifiables actions
Mes trésors de guerre sont mes répits
Pour combattre toutes leurs violations
J’endoctrine sévère leur délétère profit
Pour le dilapider dans la prospère solidarité
Et que s’assouvissent les faims des affaiblis
Ô Soir! Soir je te supplie ne m’éveille pas
Ma volonté grogne le funeste de ne pouvoir
Laisse-moi rêver le monde sain de l’au-delÃ
Ô peuple ! Leur droit vous obligent à vivre
Hurlez ! Qu’enfin ils vous offrent le bien vivre
☼ŦC