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Poèmes confirmés : Surpoids,
Publié par Ermite le 29-04-2016 20:18:24 ( 873 lectures ) Articles du même auteur



Le temps passe et puis, repasse,

Faisant des plis dans l'entrejambe des jours,

Les tiens, ceux qui allaient et qui là, ne vont plus,

Parce que l'on change, parce que parfois le passé grossit

Et l'on devient un autre, peut-être pas celui que l'on a choisi.

Il y avait un temps, où un rien allait, car il y avait l'oubli qui amincit,

On pensait tout apprendre, on voulait tout savoir, sans les souvenirs,

Mais le temps arrondit les souvenirs, pour masquer tous les plis et l'on

Se trouve surchargé, tant ils débordent en des surplis que l'on vit com-

-Me un sacerdoce, dans la contrition des jours et la prière en des

Lendemains lisses, mais le temps est gros d'un passé qui

Dévore l'infini, de ce que l'on aurait pu être, de ce

Qui n'est pas encore advenu,

La fleur

De la

Vie.


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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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