Il marche sur la tête, qu'il perd, Comme une écrevisse, A côté de ses pompes, Car il marche sur les traces de quelqu'un, Tout en ne marchant pas sur ses pieds. C'est une marche silencieuse, Et on entend bien qu'il marche sur des oeufs. Il ne veut que prendre le train en marche, Qui lui, marche sur trois pattes, La quatrième lui filant le train. Il marche, se disant que jamais, Il ne marchera à la baguette, Ni à la queue leu leu. Il marche, le poète.
|