Que se passera-t-il ?
Quand les arbres acidifiés
Quand la monotonie
Que la pluie a acidulé

Ultérieurement morte
Une brise colorisée
Une épave dessalée
Uniquement de la sorte

Est-elle encore sous asphyxie ?
Et dans les algues dorées
Enchantant les chants taris
Et les poissons brûlés

Se glissera-t-elle
Silencieusement
Sans orages de décibels
Sur les temps qu'elle étend ?

Et les oiseaux mouillés
Entonnant des cris occis
Et dans les herbes argentées
Enrayent-ils encore leur ataraxie ?

Puisque l'air à goût de chlore
Pourri et odeur de mer
Pénétrant et indolore
Poli et douceur de fer

Attendant l'or
Avec stupeur
Appelant l'heure
Avouée torpeur

Sous les temps qu'elle attend
Sans tonnerre d'étincelles
Sauvagement
Se gloussera-t-elle ?

S'abaissera-t-elle
Sciemment
Sans tempêtes artificielles
Sur l'étang, qu'il est temps ?

Est-elle toujours sans compagnie ?
Et dans la boue cendrée
Enfantant des borborygmes adoucis
Et des chants de baleines dépravées

Ralentissant par moments
Rapidement néanmoins
Retentissant sont ses errements
Rattrapant ses sons lointains

Attendant l'or
Avec stupeur
Appelant l'heure
Avouée torpeur

Tout doucement le liquide
Triangulaire
Toujours sous pesticides
Tentaculaire

Il est temps pour elle
Impressionnante
Il est tant pour elle
Intransigeante

Là, elle se délecte
Lourde et pesante
Las, de ces incompréhensibles dialectes
Les paroles sont pour elles, fatigantes