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Nouvelles :  les mâchoires
Publié par icare le 11-06-2016 19:40:00 ( 1055 lectures ) Articles du même auteur



Elle est là. Depuis le temps que je l'attends, à griller sous le soleil. Elle est belle, je sens un fourmillement intense dans mon bas ventre et qui irradie mon corps tout entier. Je la vois et mon cœur bat la chamade, mes tempes tapent, j'ai chaud. Maintenant je le sais, je n'ai plus le choix, il est trop tard pour moi. Elle est belle, parfaite la plus grande que j'ai vue, elle m'obsède depuis tellement de temps, depuis que j'ai eut l'âge de tenir debout. Je l'ai attendue toute ma vie, elle est là devant moi, elle est là pour moi, je suis là pour elle.
Les nuages en choux fleur, épais, prolifèrent au-dessus des volcans. L'air lourd est chargé d'humidité. Au loin le ciel et la mer se confondent dans le bleu de mes yeux, mes idées sont bleues, la vie est belle. Marie est allongée un peut plus loin sur la plage, sa serviette king size représente un coucher de soleil. Elle aussi est là pour ça. Est-ce que j'ai de la chance d'être là ? Surement. Est-ce que j'ai fait quoi que ce soit pour arriver là ? Je ne sait pas. Est-ce que j'aime Marie ? Peut être. Est-ce que ma véritable chance dans la vie est d'avoir rencontré Marie ? Je ne peux pas répondre à cette question.
Je l'ai imaginée tant de fois, et là devant moi elle est encore plus belle que dans tous mes rêves, plus indomptable et plus dangereuse. Sa puissance m'anéantit, m'impressionne, me fascine. Tous mes sens se focalisent sur l'objectif, Marie me parle, mais je n'entends pas ce qu'elle me dit, le vent souffle dans mes oreilles. Je vois Marie partir devant, les palmes des cocotiers courbés vibrent tout autour de moi. Je n'arrive pas à réaliser ce qui m'arrive, je suis clean mais j'ai l'impression d'être défoncé c'est encore mieux que n'importe quelle drogue, l'adrénaline inonde mes veines. C'est le moment, mon corps prend le contrôle, il sait ce qu'il faut faire. J'attrape ma planche et je cours sur le sable brûlant vers l'étendue bleue immense, vivante. Je ne réfléchis pas, j'ai l'impression de quitter mon corps et de voir la scène de l'extérieur, je n'arrive pas à croire ce que je fais, une immense partie de moi à envie de stopper net. Mais le pilote automatique est enclenché, tout est sous contrôle. J'entre dans l'eau, je quitte le monde des terriens, le mur d'eau se dresse devant moi. Je n'aurai bientôt plus peur de rien, je serai mort ou j'aurai réalisé mon rêve.

île de Maui, Hawai

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 11-06-2016 21:21  Mis à jour: 13-06-2016 21:21
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re:  les mâchoires
Maladresse.
Citation :
je sens un fourmillement intense dans mes couilles, qui remonte


Le mot " couille " appartient au langage vulgaire et détruit complètement ton texte. Il le place dans un registre qui ne donne pas envie d'aller plus loin et qui lui enlève toute beauté. .
Trouve un autre mot ou une périphrase pour éviter cette impression de porno trivial.
Et évite les anglicisme (king size ), je suis clean (j'ai l'esprit clair)
Merci

Répons(s) Auteur Posté le
 Re:  les mâchoires icare 11-06-2016 22:59

Auteur Commentaire en débat
saulot
Posté le: 13-06-2016 19:55  Mis à jour: 13-06-2016 19:55
Plume d'Or
Inscrit le: 23-06-2012
De:
Contributions: 445
 Re:  les mâchoires
Le texte est bien écrit mais les anglicismes comme king size ne sont pas connus de tout le monde.

Répons(s) Auteur Posté le
 Re:  les mâchoires icare 18-06-2016 19:19
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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