Les arbres se chiffonnent et des murs se relâchent Où mes yeux décolorent des teintes aquarelles Ma joue contre ce froid pour un si long voyage Je ne regarde pas ces tableaux qui s’emmêlent.
Les gens ne savent pas que je m’en vais sans toi Et que filent ces cœurs tantôt las ou légers Une larme s’écoule où tant d’autres se noient Je m’enfuis et des ombres ne font que passer.
Des rayons du soleil illuminent ce train Et tes rêves diffus jusqu’aux îles perdues Blottie dans ton sommeil où tu n’en sauras rien Je comprends à jamais qu’on ne se verra plus.
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