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Poèmes : La désillusion
Publié par itoto76 le 15-07-2016 00:10:00 ( 720 lectures ) Articles du même auteur



La désillusion

Tout démarre pourtant bien autour d'un verre au café
Nous veillons à convenir d'un comportement dicté
Chacun veut montrer à l'autre son meilleur côté
Nous exposons chacun nos déboires passés

Ensuite tout s'accélère, nous voulons nous revoir.
Les prétextes pullules dans notre calendrier de l'avent
Tout en restant sur une certaine retenue ne gâchant
Rien au plaisir de se tenir le crachoir

L'emménagement est proche tout semble écrit d'avance
Bébé puis mariage ce qui reste banal
Puis vient l'heure des reproches et des disputes conjugales
Les gestes tendres et mots doux deviennent carences

La maladie connue ne devient plus supportable
Tout les prétextes sont bons pour me rabaisser
Mon désert sentimental passé est devenu méprisable
Tu estimes que tu étais ma seule chance exploitable

Je tiens pour l'enfant désiré que j'ai vu naître
Tes écarts de langages ne m'atteignent plus
Avec égoïsme je me tourne vers mon bien être
En espérant que ce passage délicat soit notre plus value



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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