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Accueil >> xnews >> Solitudes - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Solitudes
Publié par Ermite le 16-08-2016 17:08:18 ( 864 lectures ) Articles du même auteur



Prier, quand il n'y a plus que la foi qui sauve,
Prier, quand on n'y peut pas grand-chose,
Quand on croit que sa vie est en pleine déroute,
Quand on a l'impression que personne n'écoute,
Alors dans le silence, on cherche une route,
N'importe laquelle, pourvu qu'on vive autre chose,

Si seulement ! Mais j'ai un doute,

Il y a des solitudes que l'on redoute,
Des réconforts qui ne tiennent pas la route,
Quand, sans faire attention, on en rajoute,
Quand il faudrait se taire et être à l'écoute,
C'est peut-être que le silence nous coûte,
Alors, on y met des mots, pour dire quelque chose,

Mais reste un doute,

Quand, dans la souffrance,
Toute vie semble se dissoudre,
Un sourire est mieux qu'un discours,
Qui efface ce que l'on redoute,
Il n'y a pas d'âge pour le doute,
Alors, reste et écoute.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 16-08-2016 21:05  Mis à jour: 16-08-2016 21:05
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Solitudes
Mon très cher frère,

Je n'y résiste pas :

Don Rodrigue

À moi, Comte, deux mots.

Le Comte

Parle.

Don Rodrigue

Ôte-moi d’un doute.
Connais-tu bien don Diègue ?

Le Comte

Oui.

Don Rodrigue

Parlons bas, écoute.
Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu,
La vaillance et l’honneur de son temps, le sais-tu ?

Le Comte

Peut-être.

Don Rodrigue

Cette ardeur que dans les yeux je porte,
Sais-tu que c’est son sang, le sais-tu ?

Le Comte

Que m’importe !

Don Rodrigue

À quatre pas d’ici je te le fais savoir.

Le Comte

Jeune présomptueux !

Don Rodrigue

Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées
La valeur n’attend pas le nombre des années.

Le Comte

Te mesurer à moi ! qui t’a rendu si vain,
Toi qu’on a jamais vu les armes à la main ?

Don Rodrigue

Mes pareils à deux fois ne se font point connaître
Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître.

Le Comte

Sais-tu bien qui je suis ?

Don Rodrigue

Tout autre que moi
Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi.
Les palmes dont je vois ta tête si couverte
Semblent porter écrit le destin de ma perte.
J’attaque en téméraire un bras toujours vainqueur,
Mais j’aurais trop de force, ayant assez de coeur.
A qui venge son père il n’est rien d’impossible :
Ton bras est invaincu, mais non pas invincible.

Je reste et je t'écoute.
Et de cela je ne doute pas.

Merci pour ce beau poème.

Bisous frérot.

Très fraternellement.

Jacques

Auteur Commentaire en débat
icare
Posté le: 25-08-2016 23:54  Mis à jour: 25-08-2016 23:54
Semi pro
Inscrit le: 01-09-2015
De: Elysée
Contributions: 129
 Re: Solitudes
Si seulement je savais sourire, ou même faire un discours (encore pire),
Sniff!
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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