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Nouvelles confirmées : Pages sombres
Publié par mafalda le 07-09-2016 17:25:05 ( 843 lectures ) Articles du même auteur



Les bottes enfoncées dans les marécages, où s' entremêlent les algues et la mélasse, avancent les orques en rage.
Dans la forêt, les elfes des bois, trébuchent dans la boue, coincés par des passages trop étroits.
Les gobelins, dégoulinants de sueur, s' enfuient par les égouts, happés par la peur.
Le monstre poursuit les fugitifs, sans répit, et, sur ses pages sombres, l' écrivain conte:

- L' hécatombe fut féroce, les empires tombèrent, les flammes de l' enfer prirent pouvoir sur un monde en désespoir. Les vies prirent fin; Le cosmos s' empara de la matière, et ainsi, disparut la terre.-

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 09-09-2016 21:15  Mis à jour: 09-09-2016 21:15
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Pages sombres
La gadoue, la gadoue !
Prémonition terrible ?
Ou, juste belle métaphore de notre troublant avenir.
La terre ne disparaîtra pas, nous ouii !
Mais notre mère continuera de tourner et d'enfanter à nouveau des vies plus sages
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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