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Accueil >> xnews >> Oubliés ces hiers.............(Réponse au défi d'Isté du 01 octobre) - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Oubliés ces hiers.............(Réponse au défi d'Isté du 01 octobre)
Publié par Titi le 04-10-2016 04:56:50 ( 867 lectures ) Articles du même auteur




Quand en peine est mon cœur et se farde de noir,
Me reviennent alors, les saisons de l’enfance,
Périodes de bonheur marquées de l’insouciance,
Ou mes demain d’alors rimaient avec espoir.

Ces instants oubliés, remisés au passé
D’un hier trop lointain, rejoignent ma mémoire,
Rappelant en l’instant tous ces rêves illusoires,
Qu’une vie de tourments eut tôt fait casser.

Oubliée, cette place arborée de tilleuls,
Ou les cris des enfants, quand le jour se retire,
Se mêlaient aux histoires parsemées de fous rires,
Que contaient, sur les bancs, nos affables aïeuls.

Oubliés, nos idylles, et nos serments scellés
Emaillés de toujours…...., qui ne duraient qu’un jour,
Laissant place à des pleurs, jusqu’aux prochaines amours,
Trop grands étaient nos cœurs, pour un flirt esseulé.

Oubliées, les odeurs de la tarte Tatin,
Envolé le fumet du poulet du dimanche,
Met de roi s’il en fut, qui sur la nappe blanche,
Auguraient du rituel dominical festin.

Oubliés, la douceur de ma tendre maman,
Quand mon cœur était gros, quand il était chagrin,
Me couvrant de doux mots comme autant de câlins
Et séchant mes sanglots de baisers caressants.

Dans mes pensées, je rêve à ma prime jeunesse,
A ces matins si purs, à ces jours délicieux
Balayés par le temps d’un quotidien soucieux,
Quand sur mon front, les plis des années en attestent.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 05-10-2016 23:14  Mis à jour: 05-10-2016 23:14
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Oubliés ces hiers.............(Réponse au défi d&#...
Cher Serge,

Je relis pour la seconde fois ton poème et, d'une fois sur l'autre, les émotions changent.
Je le vois différemment ce soir.

Je vois la nature. Je te vois évoluer dans cette nature.
Ma lecture est champêtre. Elle est aussi très imprégnée de la belle relation entre un enfant et sa mère.
Voilà sans doute pourquoi ces deux strophes ont éveillé tant de bonheur en moi :

"Oubliée, cette place arborée de tilleuls,
Ou les cris des enfants, quand le jour se retire,
Se mêlaient aux histoires parsemées de fous rires,
Que contaient, sur les bancs, nos affables aïeuls."

"Oubliés, la douceur de ma tendre maman,
Quand mon cœur était gros, quand il était chagrin,
Me couvrant de doux mots comme autant de câlins
Et séchant mes sanglots de baisers caressants."

Merci pour ce plaisir redoublé.

Amitiés de Dijon.

Jacques
couscous
Posté le: 06-10-2016 17:51  Mis à jour: 06-10-2016 17:51
Modérateur
Inscrit le: 21-03-2013
De: Belgique
Contributions: 3218
 Re: Oubliés ces hiers.............(Réponse au défi d&#...
Mon Titi,

Ta réponse nostalgique m'a touchée et émue. Tu réveilles des vérités qui sonnent vrai chez les plus de 40 ans. Iste et toi avez les mots justes et évocateurs.


Merci encore pour ce partage.

Couscous
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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