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Accueil >> xnews >> A Terpsichore - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : A Terpsichore
Publié par tagazou le 05-11-2016 16:33:35 ( 584 lectures ) Articles du même auteur



Sur un feuillet à cigarette
Un papier « Job » du Pôle Emploi…
J’ai libellé cette odelette
Toute à la plume duvet d’oie

Si de Mercure elle a les ailes
D’Arthur Rimbaud elle a aux pieds
Le vent pour unique semelle
Les plus poétiques souliers

Indépendante, ultralégère
Elle est retenue par ce lien
Qui facilement la libère :
La rime à rien qui rime à rien

Fasse ma muse au Mont Parnasse
Que la chantant, un angelot
Soudain séduite par sa grâce
Je vous entende échapper : oh !

C’est qu’elle aura su d’elle même
Là-haut atteindre votre cœur
Mais après tout qu’est-ce un poème ?
De la prose en apesanteur…



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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Titi
Posté le: 10-11-2016 12:19  Mis à jour: 10-11-2016 12:19
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: A Terpsichore
Délicat, léger et romantique c'est de la belle prose, c'est celle de tagazou !!

.........celui qui se fait rare, mais qui nous charme à chacune de ses interventions!!!

merci taga pour ce passage .
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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