Il y a

Comme un vieux volcan éteint,

Que je vois,

Se fondre

Dans un paysage lointain.

Parfois,

Je crois l'entendre qui gronde,

D'une voix

Sourde

Et profonde.



Quand,

Je m'en approche,

Je le vois étendre

Sa masse lourde

Et pesante

Et l'âme pensante,

J'aimerais l'entendre,

Quand il fait parler

La roche.



Je sais,

Que sous un volcan éteint,

Il n'y a pas de vide,

Que la lave coule,

Sans fin,

Epaisse ou liquide

Et quand enfin,

Je l'écoute,

J'entends battre

Mon coeur,

Aux mots

Qui s'écoulent.