La Loire crépusculaire,
Quand l'horizon se mêle à la cime des arbres, Se dessine dans le ciel des zébrures de marbre : Elles rejoignent le sable des courbures de la Loire ; C'est un parfum très doux qui embaume le soir.
Sur l'eau, devenue sombre, les rayons rubescents Du soleil qui se couche, virent en filets d'argent. Pas un bruit, pas un souffle, le temps s'est arrêté, Suspendu à la nuit qui commence à tomber.
Sur les berges humides, cypérus et roseaux, Se plient encore une fois dans un dernier sursaut ; Et puis, le fleuve enfin, s'endort évanescent, Reflétant les étoiles dans le jour vacillant.
Cuga
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