
Ne pas dire et redire c’est déjà mourir Dans son esprit qui ne veut médire Mais simplement trouver un sourire Pour ne pas vivre dans les soupirs
Petit trop petit, il me reste à écrire Pour soulager ce qui est bien pire Dans mon enfermement ne plus rien dire Mon torrent de pleurs ne peut s’e l’nterdire
L’amour où et quand le trouve t’on Dans les jardins où l’on sème les pardons La passion du bonheur sans, qu’en dira t’on Nous nous devons de pouvoir, nous aimerons
Foutaise de foutaises à croire d’aimer le mal Hardiesse de s’acharner, pas d’amour anormal Si tant est que ce mal nous traite en chacal Indifférent à nos bontés sentimentales
Pauvre poète gêné par cette vision du monde Il la voudrait paradis sans outre tombe Pour vivre humain d’une vie bien ronde Dépourvue de ces objecteurs immondes
Il est alors désuet de versifier l’amour Pourquoi élever ce qui n’est pas ce toujours D’une splendide affection en tous nos jours Nos vers, notre ferment ne sont t’ils pas là , pour…
Je vous accorde que trop peu s’empresse D’entendre la sagesse, elle n’a pas leur adresse Si ce n’est celles, d’élocutions stéroïdiennes de l’étroitesse Engendrées par ces malfaiteurs engoncés dans leur liesse
Ils ne disent jamais l’amour, parlent de modus social Celui qui détourne de l’autre son regard bestial Tu as trop, je n’ai pas assez, l’amour se partage amical Le religieux te hante, ne blasphème ton Dieu idéal
Politique, religieux, tu affectionne de faire aimer Ce pauvre peuple qui cherche des gestes de paix Comment s’ingénier à de bonnes amitiés raffinées Quand les chefs du secret créent des langages viciés
Alors moi, pauvre mécréant, accoudé à la dérision du devoir Ma raison me donne une mission, l’entretenir chaque soir Tu ne dois t’arrêter au temps de ton passage au noir Tu dois voir Se tendre toutes les mains libérées de ces vils pouvoirs. Cƒ
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