Toute ressemblance avec des évènements existants ou ayant existé est purement fortuite.
Victime de la mode où règne la balance, Elle vit ses kilos et son petit bedon, Comme le lourd reflet d'un trop long abandon Devant le saucisson, sans nulle vigilance.
Il lui faut délaisser ses instants de bombance, Le petit apéro, les frites, le lardon, Pour des plats allégés au vieux goût de cardon, Et à coup sur casser la fête et la tendance.
Elle doit avaler ses plats protéinés, Des pâtes en plastique aux airs peu raffinés, Sans un verre d’alcool, même du vin de messe.
C'est le prix à payer pour soigner son ego, Accrochée à son homme au son du fandango, Loin de son quotidien de dame patronnesse.
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