Comme un cri étouffé sous un lopin de terre
La misère traverse son regard terne
Elle erre dans une atmosphère polaire
Inospitalière
Témoin de souffrances lointaines
La nuit s'annonce austère
Comme toutes les nuits
Depuis la guerre nucléaire
L'igloo n'est plus très loin
Ah! Ah! Voici venus les temps modernes...

Et à la lueur d'une lanterne
Elle aperçoit le chien qui l'attend
Le seul qui puisse lui réchauffer son coeur
A bout de larmes de nerfs et de sueurs.