Le coup de foudre d’un poète Pour la musique et pour le chant Fit naître ardente une opérette Musique et chant s’amourachant
Or chacun sait que la musique Possède réglés des papiers Pour l’étranger et que lyrique Le chant n’en a que frontaliers…
Ne pouvant être le pilote De son apatride vecteur Puisqu’ qu’il lui fallait polyglotte Un chant comme fil conducteur
Elle engagea un interprète Lourde erreur un maître-chanteur ! Qui l’évinça comme vedette Faisant chanter les spectateurs…
Et lui son amour de naguère Pour la revoir eut ses visas Et fort de langues étrangères La retrouvant, la pardonna
Ensemble émus ils rejouèrent Sur une scène où je crois bien Un ogre était leur partenaire C’était les « Bouffes Parisiens ».
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