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Poèmes confirmés : Papilons de nos hivers
Publié par modepoete le 15-11-2017 18:13:08 ( 602 lectures ) Articles du même auteur



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Les hautes crêtes éveillaient les conifères
Il était temps d’épousseter la couche fière
Du vaste ciel grisé par la suie des nuages d’hier
Les horizons embuaient les campagnes de mystères

Les froids papillons d’hiver s’envolèrent timides
Des hauteurs pour s’accrocher aux branches de l’air
Ils virevoltaient sur mes joues à la cache éphémère
De ma chaleur pour se transmuer ; gouttes limpides

Ils s’évertuaient ombres des lumières à se rassembler
S’agglutinant l’un contre l’autre pour bien s’enlacer
Sur des dos de moutons souillés par la terre détrempée
Ils faisaient la ronde des toits, négligeant les chaudes cheminées

La terre céda sa robe d’automne ; plus de vert froncé
Elle enfila majestueuse son blanc manteau ouaté d’hiver
Laissant place aux chemins, frises de nouvelles frontières
Entre la plaine recouverte et la chaleur des vivaces chaumières

Ils déguisèrent toutes les formes dans le grand secret
Silhouette inconnues aux airs d’intrigants diablotins
Qui demain armeront en ludiques malices des jeux enfantins
Inerte restera t’elle ! Si vos caresses ne démaquillent sa rotondité

Conifères de la force des ans, tu n’en supporteras pas l’intrus
Tu te courberas pour te libérer de ce joug: des cristaux passagers
Et la blanche des cieux saura poudrer les sols nourriciers
Traîne de belle mariée pour l’épouse festive du beau paysage imbu

Au petit matin la joie des enfants fomentera les passions
Sculpture de ces bonhommes de neige nez pointu, yeux ronds
Fabrique de boules pour une bataille sympathique qui fond
Dans le creux de votre cou et vous mène à l’affable friction

Papillons prisonniers des demain éphémères ils quitteront
Pour d’autres vallées leur linceul de drapée couleur de lait
Suintement de leur nature, aux ruisseaux, aux rivières serrées
Contre nos contrées pour un dernier baiser liquéfié de saison
Æ’C


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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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