 Trop d’âmes cherchent l’amour Quand il est là elles ne le trouvent La malle du trésor elles ne l’ouvrent Recherchant un métal trop lourd Votre tourment n’est pas fou Il se joue de vous car il sait Vous ne voulez pas ce bon blé Mais le brin plus beau et son tout Ne pleurez pas si le meunier Ne peut satisfaire votre tourment Il vous dit : - Mettez du ferment Pour enrichir votre esprit anémié Quand la bonne pâte aura bien levée Empressez-vous sage de l’embrassez Vous en défournerez un pain adoré Qu’au quotidien épris vous aimerez. De sa mie folle et dorée, vos baisers Trouveront la douceur de sa sensualité Vous n’aurez à en payer que des je t’aime ƒC
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