
Il est cet instant quand la vie
Allume son feu merveilleux
Et la flamme, soudain jaillit
Pourlèche votre désir lumineux
Dans la douceur, au fond de votre lie
Un baiser surpris s’envole
Esquisse une arabesque suave
Sur un cœur, se laissant chahuter
Comme une sage et vielle épave
Attendant la prière d’un plein vol
Caresses furtives déposées d’instinct
Sur une peau malicieuse et muette
D’échanger des mots indisciplinés
Comme des cantiques en psalmodies
Gammes de silences pointés en refrains
Un mot déposé sur une belle pensée
Qui flirte au bonheur du gai délice
Échange d’hirondelle, bonne nouvelle
Sur un esprit affectueux tout en caprice
D’entendre le beau de la sérénité
Un regard que l’on détourne sage
Vers des yeux en goguette d’amour
Éclairs d’ondes majestueuses
Transmises à un cœur que labour
Sur la plaine de sa pensée le mage
Sucreries raffinées au doux goûter
D’un jour écervelé de rêches illusions
Bannies par la douceur du palais
Quand se niche le bonheur en solution
Et se fond meurtrie, l’aigreur dénichée
Ce cadeau joli flot, qu’il est beau
Il vous tend la gaieté d’improviser
La félicité du parfum de vos rêves
Qui descend sur votre corps oublié
Revêtue de la saveur du renouveau
De ces instincts le bon souvenir
Des cris de ces joies souriantes
Qui illuminent votre gracieuse
Cette extase goguenarde et luxuriante
Qui enfouissent vos plus vils soupirs
Avez-vous su toucher cette joie
Un sourire éclaire-t-il votre visage
Ma joie sera la votre, en mon bon festin
Dites-moi oui! Qu’au sortir du virage
Votre sourire illumine tout votre toi
Æ’C