
Près de la petite source
Je rêvais à ces atomes
Où allaient t’ils aphones
Dans cette folle course
Ne pourrai-je vous échanger
Mon manteau particule
Quand à l’été vient canicule
Quand mes atomes sont assiégés
Ils s’assécheront, ô vieillesse
Se désagrégeront pour aller
Se nicher atomes d’air installé
Sur l’éternité de la sagesse
Et restera sur ce coussin d’air
L’infime de ma belle pensée
Se promenant au gré des alizés
Dans mon atome dépecé de sa chair
Au moment du couché en ma tombe
Sur le bûcher de la renaissance
S’envoleront mes atomes du séant
Vivants! Surveillez la douce colombe
Elle apportera la bonne nouvelle
Mon âme se glissera, beau génome
Sur vos épaules, pluie d’atomes
Echappée de ce corps en sa chapelle
Vous mes amis dans l’infini petit
Je serai prés de vous dans votre air
Dans votre nourriture, rien à faire
Ma présence en tout lieu sans délit
Vous allez devoir me supporter
Je serai résurrection dans votre vie
Je pourrai continuer mon envie
Vous porter mon bien le plus aisé
Vous apprendre que dans notre monde
Nous sommes une continuité de l’éternité
Humains tu ne seras plus, soit l’atome retrouvé
Pensez à vos aïeux sur votre ciel d’ombres
Tout le connu, l’inconnu de ces mondes
Sont constitués de ces atomes, de nos atomes
Rien ne peut être de ce qui n’est, venu en hôte
Vous êtes hôte de ceux d’hier, restitution d’une refonte
Æ’C