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Aimer, t’aimer comment est ce ? Je suis seul dans ton cœur Il s’affole de mon bonheur Et je le cisaille, de ma tendresse
Corolles d’amour, coulent sereines De ce fluide, endémique du rêve Quand nos pulsions sans trêve Répètent leurs gammes, dans nos veines
Nos coeurs tissent ces baisers Ils se faufilent en dentelles Sur nos belles lèvres charnelles Mystère ! D’une fusion embusquée
Et ces voyeurs! Nos grands yeux Se délectent, de nos mille faveurs Ils ont du bleu, dans leur ferveur Pour voir le plus profond, de nos jeux
Comme une envie, ils se couchent Tendre sur nos mains câlines Elles pressentent, de s’étendre en mimes Sur nos corps gentillets, qui s’attouchent ¤= Et nos cheveux, frissonnent au vent De nos accords qui se défrisent En rythmes pudiques, sur le lit en frises De nos désirs, délassés du bel instant
Par ces mots, mots d’amour en ivresse Ils s’épanchent, flammes de nos vœux Se donner, se tendre le plus merveilleux Pour enchanter les pensées de nos sagesses
Elles se prennent au piége, de nos timidités Se regardent au doux miroir, de nos visages Ils s’épient rapaces et subtils envisagent De fondre silencieux, sur leur proie enchantée
De cette conquête, de nos âmes friandes De ce bonheur, établissant son auberge Au grand fond de nos êtres, sur la berge D’un décor idyllique, de l’amour foudroyant
Quand je te prends, que je te serre Amour de nos amours, de cette présence Je ressens la puissance, de nos silences Nous avons compris, ce bonheur du mystère
Nos âmes ne se cachent plus, elles virevoltent Osmose de nos corps, qui crachent sulfureux Dans leur univers de passion, le rayonnement De leurs plaisirs, de leurs joies, ils s’envolent
Et le passant perdu, repère la trace de la plénitude Que nous lui donnons en concert, preuve infaillible Que nos corps, nos pensées sont en fêtes cessibles À tous ceux qui nous envient, dans notre béatitude
Le temps, le temps ne nous apparient plus Nous le laissons à la porte, de notre amour éternité Il nous regarde passionné, conquis à notre inconscience Ne plus être de son monde, d’un amour jamais repu
Pourrai-je ne plus aimer, on se lie à notre fidélité Dans notre grande sérénité, de cueillir nos pensées Elles rajeunissent au quotidien, notre beauté d’aimer Nous avons découvert ce qu’est, aimer dans la félicité. ƒC
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